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Roumania - accueil, carte d'identité, avant le depart, argent, cuisine et boissons, culture, géographie et climat, hébergement, santé at sécurité, sports et loisirs, traditions, transports, vie pratique, itinéraires conseillés, liens utiles, galerie photos, cartographie.

Map Roumanie
Harta Romaniei

Accueil
La Roumanie, pays d'influences occidentales et byzantines où on communique très facile avec les habitants et avec un delta qui merite d'être decouvert et avec des paysages et des formes de relief très bien conturés ; avec son Bucarest connu comme "Le petit Paris".
Il ne suffit qu'une seule fois de visiter la Roumanie pour vouloiry revenir.

Carte d'identité
– Capitale : Bucarest.( 6 arrondissments;2mil.d' habitants).
– Superficie : 237 500 km².
– Population 2003 : 22 760 474 habitants:19.400 000 Roumains;1.434.000 Hongrois;535.250 Rromi(Tigani).
– Monnaie : leu (pluriel : lei ; sigle : Lei).
– Langue : roumain.
– Statut : république unitaire, pluralité des partis.
– Régime : démocratie parlementaire. Régime semi-présidentiel comprenant un président de la République, un Premier ministre et un Parlement composé d'une Chambre des députés et d'un Sénat.

– Chef d'État : Ion Iliescu, élu le 10 décembre 2000.
– Economie : l'année 1989 marquait la chute de Nicolae Ceausescu et la fin du communisme, mais également la difficile entrée dans l'économie de marché. Alors que 1993 était apparue comme « l'année de tous les dangers », la situation financière et monétaire s'est normalisée en 1994. La rigueur de la politique économique a permis de ralentir nettement l'inflation (46 % contre 256 % en 1993), de redresser la balance commerciale grâce à l'augmentation des exportations et d'attirer les investisseurs étrangers, mais a provoqué inévitablement une augmentation du chômage (un peu plus de 10,5 % en 2002). La reprise économique s'est donc très peu répercutée sur le niveau de vie, et les indicateurs sociaux en matière de santé et de petite enfance sont parmi les plus bas des pays de l'Est.


Avant de depart
Adresses utiles:
En France

Office du tourisme : 12, rue des Pyramides, 75001 Paris. Tel : 01-40-20-99-33. Fax : 01-40-20-99-43. E-mail : mailto:roumanie@office-tourisme-roumanie.com.Directeur : Cristina Chiaus.Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30. Accueil correct et documentation riche en couleurs mais superficielle : on n'apprend pas grand-chose sur le pays et sur les façons de le découvrir vraiment. Pour l'hébergement chez l'habitant ou la découverte du patrimoine, par exemple, il vaut mieux aller chercher l'information ailleurs.
Ambassade de Roumanie : 5, rue de l'Exposition, 75007 Paris. Tel : 01-40-62-22-10. M. : École-Militaire. Ouvert de 10 h à 12 h et de 16 h à 17 h du lundi au vendredi.
Consulats de Roumanie :
Paris : 3, rue de l'Exposition, 75007. Tel : 01-40-62-22-06 ou 08 ou 09. Fax : 01-44-18-90-17. M. : École-Militaire. Mêmes horaires que l'ambassade.
Marseille : 157, bd Michelet, 13009. Tel : 04-91-22-17-34. Fax : 04-91-22-17-87. Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 12 h.
Strasbourg : 19, rue du Conseil des Quinze, 67000. Tel : 03-88-61-98-96. Fax : 03-88-61-44-25. Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 14 h.

Association Échange Roumanie : 4, chemin de l'Etang, BP 249, 42173 Saint-Just-Saint-Rambert Cedex. Tel : 04-77-52-45-05. Fax : 04-77-52-41-34. Internet : http://www.echange-roumanie.com Un bon moyen pour obtenir des infos sur les hébergements chez l'habitant, dont ceux du réseau Opération Villages Roumains. Organise des séjours et propose également des vols (selon les saisons). Mais attention, il faut de la patience car cette association est difficile à contacter et certains services manquent de rigueur.

En Belgique

Association Opération Villages Roumains : bd Zoe-Drion, 1, Charleroi 6000. Tel : 32-71-32-45-27. Fax : 32-71-28-40-78. E-mail : ovri@win.be Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 17 h. Le siège de l'OVR diffuse des informations fiables sur l'espace rural en Roumanie : pour tout savoir sur le développement local. Vous y obtiendrez aussi des informations pratiques, notamment pour les hébergements en milieu rural.
Ambassade de Roumanie : rue Gabrielle, 105, Bruxelles 1180. Tel : 02-345-26-80. Service des visas au no 92 de cette même rue.

En Suisse

Office du tourisme : Schweizergasse 10, 8001 Zurich. Tel : (01) 211-17-30 ou 31. Fax : 211-17-45.Directeur : Narcis Seiceanu
Ambassade de Roumanie : Kirchensfeldstrasse 79, Bern. Tel : (31) 44-35-21.

Formalités d’entrée:
Passeport
Validité au moins trois mois après l'attribution du visa.

Visa
Depuis le 1er janvier 2001, la Roumanie n'exige plus de visa pour les ressortissants de la Communauté Européenne (séjour ne dépassant pas 120 jours). Pour les autres (dont les québecois), se renseigner auprès de l'ambassade de Roumanie.

Papiers de voiture
Permis de conduire rose à trois volets ou permis international. Carte verte d'assurance. Certificat d'immatriculation (carte grise). N'oubliez pas des photocopies de tous ces documents et une procuration si vous n'êtes pas propriétaire du véhicule.

Carte internationale d’étudiant
Elle permet de bénéficier des avantages qu'offre le statut étudiant dans le pays où l'on se trouve. Cette carte ISIC donne droit à des réductions (transports, musées, logements...).
Toutes les infos complémentaires sont sur : http://www.carteisic.com/.

Carte (FUAJ) internationale des auberges de jeunesse
Cette carte, valable dans 62 pays, permet de bénéficier des 6 000 auberges de jeunesse du réseau Hostelling International réparties dans le monde entier. Les périodes d'ouverture varient selon les pays et les AJ. A noter, la carte AJ est surtout intéressante en Europe, aux Etats-Unis, Canada, Moyen-Orient et en Extrême-Orient (Japon...).
Pour connaître toutes les destinations ainsi que les tarifs et les modalités d'utilisation : http://www.fuaj.org/ ou dans tous les points d'information et de réservation FUAJ.

Argent
Monnaie, banques, change
L'unité monétaire roumaine est le leu (au pluriel, lei). On trouve des pièces de 1 000 et 5 000 Lei, et des billets de 2 000, 10 000, 50 000 et 100 000 et 500 000 et 1.000.000 lei. Le leu, après une sérieuse dégringolade (il a perdu la moitié de sa valeur entre 1989 et 1990), connaît aujourd'hui une situation un peu plus stable. En december 2003, 1 € valait 40.100 Lei. Le dollar est apprécié aussi (1 $ =33.400 lei ).

Attention : les billets abîmés (même légèrement) sont refusés.
– Ne changez qu'au fur et à mesure de vos besoins.
– Les chèques de voyage, même s'ils restent la solution de sécurité, sont très difficiles à changer en dehors des banques et des grands bureaux de change. Et lorsqu'ils le sont, la commission peut être très importante, voire excessive.

Les banques et les bureaux de change
– Évitez de changer à l'aéroport : les taux y sont très défavorables.
– Certains bureaux de change (casa de schimb) sont situés dans les grands hôtels et quelquefois ouverts 24 h/24, mais les commissions sont parfois importantes : comparez avec la banque la plus proche.
– Dans la rue, à l'abord des hôtels, on vous propose souvent de changer au noir : cela n'a aucun intérêt puisque le cours est quasiment le même qu'à la banque. De plus, c'est interdit. Enfin, vous risquez de vous faire avoir : vous pouvez tomber sur un habile prestidigitateur capable de transformer un paquet de billets en une vulgaire liasse de papiers comprimés entre quelques billets. À vous d'en tirer la conclusion.

Budget
Il n'est pas trop difficile de prévoir un budget, même si, dans ce pays, le coût de la vie augmente par à-coups. On peut s'en tirer correctement. Il faut compter sur place un budget de 300 000 à 1 400 000 Lei (soit 8 à 40 euros) par personne et par jour. Ce qui coûte cher et peut être évité : les restaurants « frime et nouveaux riches » de Bucarest ou ailleurs, les hôtels de catégorie moyenne (très chers et mauvais).
Pour le logement, les chambres chez l'habitant, même si elles ne sont pas données (entre 350 000 et 700 000 Lei, soit 11 et 20 euros la demi-pension), restent la formule la plus intéressante au niveau qualité-prix-contact humain. Si vous êtes jeunes et fauchés, les gens se montrent généralement compréhensifs et vous accueillent avec tout autant de chaleur.

Artisanat
Les petits métiers du village sont une des grandes richesses du patrimoine culturel roumain dans toute sa diversité multiculturelle. Les métiers artisanaux sont encore pour beaucoup de familles rurales un complément de revenus. Cependant l'artisanat traditionnel connaît de profonds bouleversements. Un certain nombre d'activités disparaissent. Des métiers qui ont perdu une clientèle traditionnelle trouvent des raisons de se perpétuer grâce à l'intérêt que leur portent les visiteurs.
Vous pouvez ramener de Bucovine un superbe traîneau en bois richement décoré (4 places, il vous reste à trouver le cheval et la neige qui vont avec !), un harnachement pour votre cheval, des nappes finement brodées, des gilets de cuir brodés de fleurs, une barrique de 200 litres en chêne, des clochettes pour vos chèvres, des manteaux de feutre, des couvertures en laine teintée de couleurs végétales, des bottes, des cuillères de bois sculpté, des chopes de bière en bois pyrogravé, etc. Vous trouvez en Roumanie des luthiers de très bon niveau (violons, bratsch, violons à pavillon, cobza, etc.).

Les œufs peints de Bucovine

On peut aussi rapporter ces merveilleux petits œufs de Pâques à la décoration raffinée, dont les motifs et la coloration se font par applications successives de couches de cire, lesquelles délimitent les parties que l'on ne souhaite pas colorer. Un œuf représente quatre heures de travail. C'est la spécialité des Houtsoules, ethnie slavophone des montagnes de Bucovine. Ces œufs sont vendus dans les monastères qui les achètent à bas prix aux paysannes du coin. Il semble plus moral d'aller directement chez ces femmes ! Pour le prix, pour la chaleur de l'accueil et surtout pour voir comment on réalise ces merveilles. À Moldovita, Viorica Semeniuc peut même vous initier à cet art.

Broderies et vêtements traditionnels

Sur les parkings des monastères et ailleurs, on trouve des vêtements magnifiques, directement issus de l'armoire familiale. Soyez responsable et n'encouragez pas les gens à brader leur patrimoine. Qu'en ferez-vous ? Vous aurez l'air malin au retour, déguisé en paysan moldave ou en bergère valaque ! Si vous y tenez, il existe des artisans de village, en Bucovine et Maramures, qui fabriquent encore ces vêtements. En plus, vous soutenez le maintien de ces petits métiers si précieux.

Cuisine et boissons

Non aux idées reçues !
Encore de nos jours, ceux qui veulent partir pour la Roumanie s'entendent parfois dire (entre autres clichés) qu'ils vont crever de faim ! Tout faux ! La cuisine roumaine est un des points forts du voyage. Mais la meilleure façon de s'en convaincre est de manger chez l'habitant. En effet, bien que la qualité progresse sensiblement, beaucoup de restaurants naviguent encore entre le prétentieux tape-à-l'œil-et-au-portefeuille, le grisâtre-nappes rouges et le franchement dég...
La cuisine familiale ne renie pas ses racines paysannes et elle peut être rustico-robuste (le porc, la pomme de terre, la crème, la mamaliga et le chou dans tous leurs états). Mais, lorsqu'il y a des invités, elle est souvent très raffinée et dévoile ses racines multiples, notamment en Bucovine : carrefour d'influences slave, juive, turque et d'inspirations locales (l'alchimie de la nature environnante qui se retrouve dans l'assiette).

Quelques spécialités locales

La mamaliga : cette bouillie de maïs, plat de base du paysan roumain, rappelle la polenta italienne. Elle accompagne un fromage blanc fabriqué à partir de lait de vache ou de brebis un peu aigre ou n'importe quel plat. En Maramures, une mamaliga cu brânza (au fromage et au lard) servie au petit déjeuner ne vous lâchera pas de la journée.
Les sarmalés : feuilles de vigne, de betterave, de tussilage ou de choux, farcies de riz, viande, champignons, herbes et légumes. Quand ils ne sont pas gras, ils sont fameux.
La zacusca : assortiments de légumes, d'herbes et de champignons hachés menu et conservés dans l'huile, le vinaigre ou la saumure. On les sert en apéritif : purée de champigons aux poivrons doux, à la tomate et à l'oignon, purée d'aubergine, etc
La placinta ou brinzoiace : inspirée de la cuisine ottomane, elle occupe une place de choix sur la table familiale des jours de fête. Essayez la placinta cu mere (à la pomme) ; vous en goûtez une, vous en prenez deux.
Le cozonac : gâteau brioché aux raisins de Corinthe, aux loukoums, aux noix, au pavot, etc., servi les jours de fête.

Boissons

Alcools et spiritueux
La tuica, prélude au repas (un alcool de prune titrant ses 36o), vous installe dans la convivialité d'une tablée, pourvu que vous la buviez cul sec et répondiez au Noroc ! (« Bonne chance ! ») Présente dans tous les restaurants, elle est généralement bien meilleure distillée « à la maison » à base de mélanges de prune, pomme, poire, raisin et même betterave !
En Moldavie, aux confins de l'ex-URSS, on parlera volontiers de vodca et, autour de Sibiu, de schnaps. En Transylvanie, on concocte une palinca, tuica plus forte aux goûts multiples. En Maramures, on se rince à la fameuse horinca.
Ceux qui cherchent la douceur apprécieront l'afinata, liqueur de myrtille faite à la maison, dans les montagnes.

Vins et vignobles
La production des vignobles roumains est de qualité très inégale. La Roumanie était avant la guerre un pays de grands vins. Puis est venue la collectivisation de la vigne et le métier de vigneron a disparu. Les vins étiquetés que vous trouvez dans le commerce sont fabriqués dans des « raffineries à vin », souvent compétentes en chimie mais guère capables de donner une âme au vin. Le résultat est parfois séduisant à la première goulée : blancs racoleurs et rouges sucrés, mais la suite, parfois douloureuse, a du mal à convaincre l'amateur de vin. Essayez de trouver des petits propriétaires qui ont fait le choix de la qualité : du côté de Jidvei (Alba), Cotnari (Iasi), Valea Calugareasca et surtout Soresti-Blajan,Galbena de Odobesti,Pietroasele,Pinot Noir.
Il y a d'étonnants cépages locaux (la grasa, la francusa, la feteasca, la busuioaca, etc...).
Parfois, les Roumains boivent le vin blanc ordinaire coupé d'eau gazeuse glacée (siphon sur la table). Désaltérant.

La bière
La bière (bere) coule à flots. Blonde, plutôt légère, elle est une des bonnes surprises de la Roumanie. Les pressions sont généralement excellentes (commander une halba, la chope d'un demi-litre). Préférez les marques roumaines (même si elles ont souvent des noms germaniques !) aux étrangères. En Bucovine, testez la bière de Solca, dont la fabrication vient de reprendre, auprès du monastère du même nom. De même que la bière de Miercurea Ciuc (Transylvanie), brassée avec une eau très pure.

L'eau minérale
Le pays est riche en sources, profitez-en ! Sources:Dorna, Bucovina plata, Borsec, Perla Harghitei, Izvorul Minunilor, Carpatina etc.

Culture

Médias
La liberté fraîchement acquise par la presse roumaine se manifeste par une belle explosion de vitalité et d'impertinence même si les journalistes se laissent de temps à autre aller à la démagogie, à la férocité, à la délation et à des pratiques parfois discutables.
Intéressant : Academia Catavencu est le Canard enchaîné local. Un certain leader d'extrême droite français en a pris pour son grade lorsqu'il a rendu visite à ses homologues Vadim Tudor et Funar.
Curentul est un journal propre, bien fait, agréable, professionnel. Il ne tombe jamais dans la calomnie.
Il y a même un quotidien en français, Bucarest-Matin, agréable quoique un peu fade, dont la tonalité peut intriguer. La francophonie, largement répandue dans ce pays, mérite mieux.
Et si vous voulez avoir à la fois la nausée et les mains sales, procurez-vous des feuilles de choux bien racistes comme Romania Mare ou Atac la persoana (entre autres).
Journales:Azi, Adevarul, Ziua, National, Evenimentul zilei, Ziarul financiar etc.

Musées et monuments
Le jour de fermeture est le lundi. Certains petits musées de province sont également fermés le dimanche après-midi. Les petits musées de village sont souvent ouverts à la demande. L'interdiction de photographier est très fréquente.

Beaux-arts
Jusqu'au IXe siècle, l'art roumain est demeuré essentiellement religieux. En Moldavie et en Valachie, il fut marqué, à partir du Xe siècle, par l'influence byzantino-balkanique (fresques de Saint-Nicolas de Curtea de Arges, vers 1352-1377). Les monastères de Moldavie sont les témoins d'une création spécifique de l'art roumain et notamment de la peinture extérieure des églises (Humor, 1535 ; Arbore, 1541 ; Voronet, 1547, etc.) où les sujets religieux traditionnels sont mêlés de scènes familières, d'allusions à des événements politiques. Quant à la Transylvanie, elle fut plutôt sensible à l'art occidental, roman puis gothique (l'église Saint-Michel de Cluj).

L'architecture et la peinture du pays furent, en partie, influencées par la Renaissance italienne au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, l'art des icônes sur verre (voir plus haut), venu de Bohême, connut un développement particulier. Au XIXe siècle, la vie artistique de la Roumanie fut influencée par l'art occidental, parisien surtout. C'est alors qu'apparut la peinture de chevalet : Theodor Aman (1831-1891), Gheorghe Tatarescu (1818-1882). À cette même époque, l'impressionnisme et la peinture de plein air furent introduits dans l'art roumain : Nicolaï Grigorescu (1838-1907), Ion Andreescu (1850-1882). Au XXe siècle, Stefan Luchian (1868-1916) et Gheorghe Petra (1872-1949) marièrent harmonieusement raffinement et motifs populaires.

Musique
Dans les années 1960-1970, Gheorghe Zamfir était l'ambassadeur virtuose de la flûte de Pan, la musique des « pâtres roumains ». Version mélodie classique, la figure la plus connue des mélomanes reste George Enescu (1881-1955). Cet élève de Gabriel Fauré, compositeur, chef d'orchestre, pianiste et violoniste (excusez du peu !), a tenté de réaliser la synthèse entre les canons classiques et la tradition des lautaris, les « violoneux » des campagnes. Il eut un élève fameux : Yehudi Menuhin.
Roumanie 1990, la lambada atterrit à Bucarest. Les rares bars-vidéo du pays ne diffusent ni Mozart, ni chants traditionnels, mais du rap et du disco bien tonitruant. À découvrir tout de même : le pianiste de jazz Johnny Raducanu et de nombreux groupes de rock rigolos comme les : Holograf ,Sarmalele Reci. Bravo si vous arrivez à dénicher Petru Ivanovits, le roi du rap-flamenco du Banat.

Musique traditionnelle

Des festivals internationals folckloriques:
· Carpati - 9-15 août - Pitesti, Curtea de Arges, Câmpulung-Muscel, Topoloveni, Mioveni (jud. Arges)
· Flori alese de pe Crisuri - juillet - Oradea (jud. Bihor)
· Nunta Zamfirei - août Bistrita - (jud. Bistrita-Nasaud)
· Hercules - 10-14 juillet - Baile Herculane (jud. Caras-Severin)
- Le festival Maramuzical qui essaie de se maintenir chaque mois de juillet à Botiza et Ieud, en Maramures.

 

 

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